Wednesday 4 May 2011

« Chapter I »

Posted by Uni on 13:39 with 1 comment
Gerbes moi.

Je ne suis ni douce, ni délicate, ni adorable. Je suis crue et telle que l'on m'a faite. Je n'ai pas besoin de vos artifices superficiels pour être moi, je me contente d'exister et d'aller là où la vie m'emporte. Mes kilos en trop vous emmerde, et si je ne vous conviens pas, vous pouvez toujours aller voir ailleurs. Pourquoi perdre ton temps à critiquer, y'a tellement mieux à foutre que de t'occuper de ma personne que tu trouves méprisable.

Je n'ai besoin ni de toi ni de ton jugement, tu ne me servira pas à avancer dans la vie, parce que tu n'es pas meilleur que moi, juste différent. Je ne suis pas folle.

Gerbes moi, comme je me gerbe moi-même jusqu'au fond de mes entrailles. Un coeur perimé depuis longtemps est mieux dehors qu'à pourrir un peu plus à l'intérieur. Avant de me laisser pourrir à l'extrême, autant balancer ce qu'il me reste de sentiments, pour ceux que j'ai aimés et qui m'ont déçue. Ceux que j'ai déçu. Comme la respiration se fait difficile, je parle de moins en moins. Il n'y a plus besoin de paroles puisque le coeur n'est plus. A quoi bon exprimer un vide, ça serait comme parler à un mur. Utilité vaine, coeur inaccompli, entrailles étalées sur le sol comme du nutella sur une tartine. Sauf que ça se mange pas, c'est moisit, jusqu'à la moelle, c'est sans vie, et ça n'a même plus la couleur de quelque chose d'autrefois humain. Juste un truc visqueux étalé sur le sol, piétiné. Le coeur sans battements, personne n'ose y toucher. Quoi, ça vous fait peur de marcher sur un pauvre petit morceau de chaire inerte ?

Me gerber pour oublier qu'un jour je t'ai aimé, toi l'être humain.

Vomir ce qu'il me restait d'humain était peut être la dernière façon de me démarquer de ce genre abjecte et pessimiste qui court sans cesse après quelque chose d'invisible, d'impalpable. Il faudrait être fou. Ne plus se soucier des futilités, rester à sa place, à écrire des conneries, fumer des cigarettes, boire de l'alcool et parler anglais pour le plaisir. Oublier, surtout oublier qu'un jour son coeur a battu pour quelqu'un. Alors me gerber, pour oublier qu'un jour, moi aussi j'ai aimé, et pour nier qu'un jour, j'aimerai à nouveau.

Sunday 20 February 2011

« Introduction »

Posted by Uni on 12:16 with No comments


« Révulsion verrouillée, à l'instinct et depuis toujours elle faisait ça comme ça, tout son extérieur était souriant, amoureux et paisible. Ça restait dedansson envie de se vomir, et cet étonnement à chaque fois : comment peut-on croire des visagesquand il masquent si maladroitement»

○ Heulyn . 18 ans . Terminale L

« Et ils étaient devenus copains, quasiment par inadvertance, à fore d'être toujours contents de se voir et d'en avoirsouvent envie .»